mercredi 30 mai 2012

Le Crash des Titans - Episode 10 (mercredi 30 mai 2012).


Episode précédent : A bord du Hindenburg, les gens en avaient assez de subir des trous d'air et s'inquiétaient de voir le dirigeable
toujours se rapprocher de la mer. Aussi ils avaient décidé de se débarrasser du commandant Sarkozy, se plaignant qu'il se foutait de la gueule du monde. A la place on avait mis un Robot de chez Sony : Le RobHolland, présenté par M. Yamamoto. RobHolland avait prononcé un discours qui avaient rassuré les passagers, et notamment un passage qui disait : "Vive l'hélium pour tous, élevons nous dans les hauteurs", qui était devenu une chanson. Cette chanson pouvait se chanter sur des airs très différents, comme "La Madelon", mais aussi "Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux" et même "Tout va très bien madame la marquise".

Sur le Hindenburg, les docteurs Fitch et Moody avaient trop de travail. Outre qu'il fallait gérer le coma du quartier-maître Papandréou, lui prodiguer huit lavements et six saignées par jour, il y avait des nouveaux malades. Le capitan Rajoy était au plus mal. Depuis qu'il avait succédé à Zapatero, il était immédiatement tombé malade du debita systemicus (cf épisodes précédents).

- Capitaine Rajoy, comment allez-vous aujourd'hui ? ... ¿ Como está, hoy, Senor Rajoy ?
- La la la,  Yo no soy banquero, yo no soy banquero, soy capitán, soy capitán, soy capitán !.... La la la
- Comment vous sentez-vous ?
- Tout va bien, je vais bien , tout va bien, je vais bien ....
Fitch et Moody opinèrent du chef. Cela ressemblait bien à un délire typique du debita systemicus.

Pendant ce temps, les passagers avaient demandé des explications sur la situation, et comme ils faisaient de moins en moins confiance à l'équipage en place, ils avaient voulu avoir l'avis du RobHolland. Une conférence avait été organisée :


- "Commandant RobHolland, Vous nous avez dit "Vive l'hélium pour tous" et "élevons-nous dans les hauteurs", qu'est-ce que cela signifie ?

- Ah non je n'ai pas dit ça : Je n'ai pas dit ça ! je n'ai pas dit ça ..."  le Robholland se mit à bégayer.... M. Yamamoto, qui détecta immédiatement un bug du programme E.N.A. donna un violent coup de pieds dans le RobHolland, qui s'arrêta net. Le RobHolland reprit :
- J'ai dit "vers les hauteurs", pas "dans les hauteurs" ne déformez pas mes propos.
- Mais qu'avez-vous voulu nous dire ?
- Eh bien ... c'est simple. Au-dessus de nos têtes, il y a de l'hélium. Cet hélium est trop inutilisé. Il faut l'injecter dans les moteurs pour leur donner de la puissance. Ainsi le ballon s'élèvera vers les hauteurs.
... Il y eut une certaine stupeur dans la salle. Mais aussitôt, Jean-François un barman ancien G.O. du ClubMed, alias "J.F.K." se précipita :
- C'est extraordinaire ! Quel style ! Quelle vision ! Quel talent ! Quel génie ! Il est vraiment phénoménal, il est vraiment phénoménal ! Allez on chante on chante !...
Mais le G.O. avait bien du mal, les passagers n'avaient pas tout à fait l'entrain..... Tout à coup, un message tomba en provenance du Titanic, Le RobHolland y était invité avec le Commandant Cameron, et la colonnelle Merkel. Cameron, ajusta son slip panthère, qui était le seul vêtement qui lui restât. Merkel mis son bel uniforme et ses andouillettes AAA en sûreté. RobHolland était déjà prêt, puisqu'il avait des vêtements fournis d'origine en sortie d'usine.....

Pendant ce temps, sur le Titanic, la fête battait son plein. On n'entendait plus parler des quatrièmes classes, qui avaient été verrouillées à fond de cale. Certains cuisiniers chinois avaient tenté fuir avec leurs canots faits à la main, mais la plupart préféraient encore vendre leur canots contre des billets du Magic Cabaret (cf. épisodes précédents), libellés en trillions de dollars. D'ailleurs, le Magic Cabaret était aussi surnommé le Magic Casino. L'amiral Obama y passait tous ses après midi avec le Commandant Bernanke, le directeur, qui était un élément clé du bien être des passagers les plus fortunés du Titanic.


Le jour de l'arrivée de la délégation du Hindenburg, il y avait un menu spécial : de la fesse de bouc en bourse-ouflade. C'était un plat cuisiné par un chef qui travaillait avec Goldman et Sachs en cuisine, du nom de Jean-Paul Morgan. En voici la recette :


Fesse de bouc en bourse-ouflade :
- 100 milliards de dollars en billets fraichement imprimés
- 2 grammes de fesse de bouc puant, pour le goût,
- 200 hectolitres d'hélium
- passage à l'extrudeuse par Jean-Paul Morgan lui-même.
Servir immédiatement, ne garder aucun reste.

On avait mis cela au menu, parce que ça changerait du sempiternel "Magic Sandwich" de Goldman et Sachs.


On se mit à table. L'amiral Obama, qui était toujours jovial, rompit le silence :

- "Hey my friend what's your name ? NewHolland ? By the way, Holland is a cheese, right ? (se tournant vers le lieutenant Geithner)  Hey, is that the French Robot ?
- Yes, Admiral.
- Maille neille-me ... is ... RobHolland, dit RobHolland.
Ok RobHolland ! Come on ! Let's have a drink.... Hey let's take a picture Hey RobHolland, my friend ! I like what you say, I like you, you're great
(se tournant vers les autres ...) Yeah ! he's my friend !! let's take a picture !




On prit une photo de RobHolland avec Obama. Mais monsieur Yamamoto, qui surveillait son robot comme un véritable chaperon, fut gêné car quand RobHolland bougeait, on voyait que ses habits n'étaient pas si bien ajusté que cela. Ce que les gens de ne savaient pas, c'est que RobHolland ne savait pas s'habiller tout seul, car cette capacité ne faisait pas partie du module E.N.A. Et puis, M. Yamamoto ne voulait pas non plus qu'on examine de trop près son RobHolland, car contrairement à ce que certains pensaient, il n'était pas du dernier cri. C'était un modèle plutôt ancien. Les nouveaux modèles de robot de chez Sony étaient encore beaucoup trop chers et leurs capacités étaient nettement en-dessous des attentes de la clientèle.
 

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