mercredi 10 août 2011

Le crash des Titans - Episode 1

Une superproduction est en train de se dérouler sous nos yeux. Vous souvenez-vous du "Titanic" (le film), de "La tour infernale" de "l'Ile sur le toît du monde" mettant en scène un dirigeable en expédition de la banquise, de "Spartacus" ?... Et bien voici "Le crash des titans", une production hollywoodienne, mais un scénario à la Chabrol....

Avec Ben Bernanke dans le rôle du Commandant Bernanke, Jean-Claude Trichet dans le le role du Commodore Trichet, Obama dans le rôle de l'amiral Obama , Sarkozy dans le rôle de ....  Bon ... bref, vous avez saisi.
 
Vous connaissez déjà le début du film : Le Titanic, un vaisseau réputé insubmersible coule lentement.  Les icebergs sont nombreux....  Le Commandant Bernanke et le Lieutenant Geithner, sous les ordres de l'Amiral Obama  se sont lancés dans un plan qui ne peut que réussir (c'est un film américain, quoi, merde !....).  On a récupéré un énorme stock de dollars en billets pour alimenter les moteurs.  Le but est de foncer tout droit, le plus vite possible, de manière à éviter les icebergs et surtout, éviter de couler.

Mais le lieutenant Geithner est tout à coup sceptique ....
- (Geithner) "Amiral, nous n'avons plus assez de billets, et si les moteurs ralentissent nous allons couler !!!!!!! Maman, maman !
- (Obama) "Calmez-vous Geithner, vous êtes un marin que diable" - Bernanke, qu'en dites-vous ?
- (Bernanke) Et bien, Amiral, si je puis me permettre, il semble que nous coulions à la fois trop vite pour vraiment le sentir, et trop lentement pour pouvoir maintenir une allure de soutenabilité suffisamment durable. Il est frustrant de constater que des icebergs se présentent à nos yeux, mais je suis confiant que l'âge du capitaine combiné avec la vitesse d'oscillation des vague nous permettront de ...
- Bon ça va, ça va !... Que faut il faire ?
- (Bernanke) Oh rien, Amiral, mais nous arrivons au bout du stock de billets à brûler : nous sommes à 14300 milliards. Il est possible que de l'air suffise à faire tourner nos moteurs, mais ce n'est pas sûr, ce qui est sûr c'est qu'il faut faire le nécessaire.
- (Obama) Ça va pas non ? Bon, ramassez-moi tout le stock de papier-toilette du navire mettez-le comme carburant !!!  Ça doit bien être aussi bon que du dollar !!!
- (Bernanke) Oh oui !!! Et même meilleur !
- (Obama) Exécution !! Rompez ! .... Ah au fait, autre chose : augmentez les rations de caviar et de champagne des passagers de première classe, et veillez à fermer les grilles des quatrièmes classes ... rompez ! Yes we Kahn !!
- (Geithner) Yes we Kahn !!
- (Bernanke) Yes we Kahn....

Le Titanic va-t-il ainsi se sortir d'affaire ? Les icebergs vont-ils pouvoir être évités ? Le caviar sera-t-il en quantité suffisante, vous le saurez, chers lecteurs, en lisant le prochain épis... mais, ...  ATTENDEZ, ATTENDEZ !!!!..... QUE VOIS-JE !?  un ballon dirigeable, surgi du néant, se rapproche tout à coup dangereusement du Titanic !!!!!!....
- (Geithner) "Oh maman !!! Amiral ! Amiral !!! le dirigeable "Hindenburg" se dirige droit vers nous !! Il semble ne plus contrôler son altitude !"
L'amiral se saisit aussitôt du porte-voix et hurle en direction du Hindenburg :
- "Ca va pas la tête !! Ecartez-vous !! Vous allez vous écraser sur nous !!!!"
La-haut, on entends une voix faible :
- (le Caporal Juncker) ... "Ohé, Ohé ! Nous ne contrôlons plus rien !... il nous reste un moteur, mais pas de gouvernail !...
Et puis, pour changer de direction, nous devons vérifier que tout le monde est d'accord ...
- (Obama) Mais ça va ?!!! On va tous couler à cause de vous !!!!
.........
- (Juncker) ....Ce n'est pas tout !.....  Nous avons un cas de peste bubonique !... Le quartier-maître Papandreou !...
- (Obama) Quoi !?!?! non arrêtez les gars, c'est pas drôle !! Vous déconnez là ! Et puis vous approchez pas !...
- (Juncker) ... Ne vous inquiétez pas, Amiral !!!... ....  il n'y a pas de contagion..... Papandréou a couché avec tout l'équipage, mais il avait mis un préservatif ... et puis ils sont en train de lui administrer une bonne dose d'aspirine.  Alors vous voyez, tout va bien ! ... Bon excusez, mais il faut que j'y retourne.
....
(Sur le pont du Titanic) :
- (Obama) Bon, Bernanke, qu'en pensez-vous ?
- (Bernanke) Hein ? De quoi ? Ah oui ... de Papandréou, c'est un beau grec, mais pas mon genre ... ça vaut mieux, j'ai pas envie d'avoir la peste ! Ah, ah !...
- (Obama) Mais non, crétin !!! Vous, Geithner, qu'en pensez-vous ? Que pouvons-nous faire ?
- (Geithner) Euh ... je, ...  mais, ... sniff, .... Yes We Kahn !!! ... Oh maman !...
- (Obama) Oh Merde !...

"Que vais-je faire avec ces deux imbéciles ?" pensa-t-il.

C'est alors qu'il se mit à examiner toutes les possibilités.  Il lui fallait parler avec quelqu'un du Hindenburg. Oui, mais qui ? Papandréou ? Trop dangereux, et surtout ... trop tard.  Le vieux commodore Trichet ? oui, peut-être, mais il était trop inflexible le vieux bougre ... une sorte de maître yoda version Frenchie.....
Angela ? Mmmf ... trop pénible. Lors de leur dernière entrevue dans un bar de Berlin, il avait bien essayé de lui expliquer ses problèmes, mais elle l'avait à peine écouté, et lui avait répété sans cesse qu'il ne fallait pas trop boire sans quoi la soirée coûterait trop cher. Son ami Sarko, peut-être, ... mmh oui, tiens pourquoi pas, "je peux lui faire dire n'importe quoi,  il suffit que je luis souffle quelque chose, et il répète sans comprendre ... ah, ah, ah..." pensa-t-il.  Oui mais non, ça n'ira pas ...

Tout à coup, il lui vint une idée lumineuse, ... "bon sang, mais c'est bien sûr !" pensa-t-il. Pourquoi n'y avait-il pas pensé ... mais oui ! Christine ! Christine Lagarde ! Christine, il en avait un souvenir incroyable : une fille sympa, belle, dévouée. Bien sûr elle disait que des conneries, mais avec un tel charme que tout le monde la croyait, tout le monde l'écoutait !!!!

Il se remémorait les années où ils s'étaient connus, lorsqu'elle étudiait aux Etats-Unis. Lorsqu'il pleuvait des trombes elle disait "il fait beau pour la saison !", et aussitôt, lui et ses potes mettaient leurs lunettes de soleil. Lors de la traversée du Sahara, elle sortait un "attention les gars, il va pleuvoir", et ils sortaient tous leurs parapluies...  Oui, c'était elle la femme de la situation, mais que faire ? Que lui demander ?  Pourrait-elle empêcher le crash du Hindenburg ?  Accepterait-elle de l'aider à sauver le Titanic ? Il fallait au plus vite entrer en contact avec elle....
....
Suite au prochain épisode. Mais si vous voulez plus d'émotions, si vous voulez vous choper la frousse,  vivre de réelles sensations d'angoisse, si vous voulez être terrorisé, lisez plutôt la presse, car la réalité dépasse de loin la fiction....

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